Nous étions venus en nombre (25 personnes) assister à la présentation des dessous de la Foire de Grenoble de novembre, événement régional incontournable.
Comment est-elle organisée ? Comment se renouveler chaque année ? Quelle stratégie de communication est utilisée pour faire venir les visiteurs ?
François HEID, directeur général d’Alpexpo et Florence PERRIGAULT, responsable de la stratégie digitale, nous ont accueillis dans le nouvel espace 1968 pour évoquer les différentes étapes de l’organisation d’une telle manifestation.
Quelques lignes ne suffiront pas à résumer l’engageant discours de François HEID sur les moyens et la créativité mis en œuvre pour cette 51e édition de la foire, aussi retiendrons-nous ici l’essentiel : la foire avait besoin de se réinventer, et elle l’a fait ! En témoigne un grand nombre de nouveautés cette année, avec deux expositions inédites sur le Japon et sur les « traces des dinosaures », très prisées par le public, mais aussi : le Village Alpe IsHere réservé aux produits locaux, le Village civique avec les sapeurs-pompiers de l’Isère, et enfin le « corner » des Mondaines, petit espace de créateurs organisé et animé par le cityguide grenoblois LesMondaines.
Passer d’un crédo « l’exposant est roi » à un nouveau modèle de type « parcours utilisateur » où les visiteurs sont pris en compte dans toute leur diversité, tel était l’objectif… Si l’on se réfère au nombre d’entrées enregistrées au tout début de la foire, soit un record absolu de 56 000 personnes, l’objectif a été atteint ! Comme l’a souligné François HEID, « l’animation doit devenir un media » …
En termes de communication, les organisateurs ont misé sur une importante campagne d’affichage, 2 insertions presse et un numéro spécial de 16 pages du Dauphiné Libéré, sans oublier une digitalisation efficace et ciblée pilotée par Florence PERRIGAULT, au service du nouveau modèle de commercialisation de la foire.
Souhaitons longue vie à la Foire de Grenoble, qui est en de bonnes mains avec une équipe inventive et à l’écoute des tendances !
Texte et photo : Nathalie Maraninchi