C’est dans l’atelier du Hang’Art*, une ancienne ganterie grenobloise, que les adhérent(e)s de Com 2 Grenoble ont fait connaissance avec Annick Augier. L’artiste peintre qui se dit « née pour communiquer avec l’image et les mots », a retracé son étonnant parcours de vie, lors du Com’ à table du 1er juin dernier.
De peintre décorateur en trompe l’œil à peintre de l’âme
Diplômée d’une école de commerce, elle fut commerciale à Paris avant de s’installer à Rome avec sa famille. Un coup de foudre pour le « trompe l’œil » la ramène en France où elle apprend cette technique exigeante, auprès de Yannick Guégan (meilleur ouvrier de France).
De retour à Rome, Annick Augier enseigne à son tour le « trompe l’œil », tout en créant des œuvres destinées à des clients, épris de fresques. Un second cancer vaincu la conduit à partir « à la recherche de la vérité, au fond (d’elle-même) ». Annick devient alors peintre de l’âme. De retour en France, elle pose ses pinceaux au Hang’Art, tout près de l’ancien Musée de peinture de Grenoble.
Une communication très biographique
A la différence d’autres artistes qui privilégient Facebook et ne communiquent que sporadiquement, Annick prend soin d’alimenter régulièrement son blog, son site web et sa chaine You Tube. Elle y témoigne de ses émotions et de ses sources d’inspirations. « Cela comble le vide ressenti après une exposition » assure-t-elle. L’artiste, qui a appris l’art du networking à Londres, entretient des liens étroits avec la communauté artistique ainsi qu’avec les « Inform’elles », le réseau des entrepreneures grenobloises.
Au cours de cette soirée originale, les membres du Club présent(e)s, ont pu découvrir une communication au service de l’art. Ils ont longuement interrogé Annick Augier sur les techniques picturales utilisées pour communiquer de l’émotion, et exercer, comme le disait Vassili Kandinsky : « une influence directe sur l’âme ».
Hélène Champetier-Gusella,
HCG Communication
*Hang’Art, 5 rue Dominique Villars Grenoble
www.annickaugierart.com – blog.annickaugierart.com