Pour l’occasion, les membres se sont retrouvés comme sur les bancs de l’école afin d’explorer un sujet d’actualité : comment intégrer la RSE, la responsabilité sociale (et environnementale) de l’entreprise, dans la préparation d’un stand sur un salon ?
Cette reprise était organisée au restaurant Paire Brunel à Grenoble, qui propose une cuisine française traditionnelle, dans une ambiance conviviale. La douzaine de membres présents ont profité d’un repas de saison et d’une présentation de Lucas Woinet, co-dirigeant et responsable de projet chez Logevent depuis près de 7 ans.
Lucas nous a plongés dans les coulisses de l’événementiel et de l’aménagement de stands. La présentation a commencé par les différents types de stands existants, tels que les stands modulaires, que l’on assemble et démonte facilement, réutilisables jusqu’à 200 fois et personnalisables grâce à des toiles en tissu tendu. S’en est suivie la présentation des stands en bois, qui sont utilisés par les grands groupes qui ont besoin de solution sur-mesure et haut de gamme.
Le choix des matériaux avait une place centrale dans la présentation, car ils sont la base du travail des stands. Les stands en bois, bien qu’ils utilisent une matière noble, sont moins réutilisables que les panneaux en mélaminé blanc des stands modulables, qui peuvent être réutilisés et adaptés aux spécificités du stand.
Au fur et à mesure que les assiettes défilent, le standiste nous présente les points essentiels à garder en tête lors de la conception d’un stand responsable : concevoir un stand réutilisable sur plusieurs années, collaborer avec des entreprises locales pour limiter les transports, définir le bilan carbone de son événement, et veiller au respect des conditions de travail de tous les collaborateurs.
Un chiffre a marqué la présentation : 90 % de la pollution générée lors d’un salon est liée aux transports ! Des solutions existent pour améliorer ce constat : mutualiser les livraisons de matériel entre exposants, privilégier les prestataires locaux et, pour les déplacements des équipes, favoriser le covoiturage, le train ou les transports collectifs.
Pour clôturer cette rencontre, Lucas nous a transmis une dernière clé : utiliser l’outil Good Planet pour établir le bilan carbone d’un événement. Cela permet d’avoir une vision globale – logistique, transports, matériaux, gestion des équipes – et de définir des axes d’amélioration pour réduire concrètement l’impact environnemental de nos événements !
Rédaction : Maxime Verpoix