Solange Azema : « Mon métier : Responsable Communication d’un lieu culturel »

Mar 8, 2021 | Portrait de Com'

Comme chaque année, lors de l’Assemblée Générale, nos membres ont choisi d’attribuer une adhésion gratuite à une association locale, dotée d’un(e) Communicant(e). Dans un contexte particulièrement difficile pour le secteur culturel, notre choix s’est porté sur la Basse Cour. Ce café-théâtre associatif est dédié à l’humour ainsi qu’aux pratiques musicales, théâtrales et vocales. Nous avons interrogé Solange Azéma, la Responsable Administration et Communication de ce lieu culturel atypique.

Quelles sont vos principales missions ?

Du fait de la petite taille de notre structure, je suis polyvalente. Je m’occupe aussi bien de l’administration que de la communication de la Basse Cour. Dans le cadre de mon Master 2 « Métiers des arts, de la culture et du patrimoine », j’ai d’ailleurs étudié la communication, le marketing culturel et la gestion. Concrètement, je mets en place et coordonne les actions de communication du café-théâtre. J’annonce et valorise la programmation de spectacles, auprès du grand public et des médias locaux.

Quelle fut votre réaction à l’annonce de la sélection de la Basse Cour ?

Nous sommes très heureux d’avoir été choisi(e)s. C’est à la fois une belle surprise et une belle opportunité.
Pour ma part, j’ignorais que Com2Grenoble adoptait cette démarche vis à vis des associations locales. C’est Michaël Bièche*, l’un de nos Professeurs de théâtre, qui a présenté la Basse Cour au Club des Communicant(e)s. J’ignore ce qu’il a dit, mais cela a été efficace !
Je ne sais pas encore ce que je vais retirer de cette adhésion, mais il me semble intéressant d’échanger avec d’autres Communicant(e)s de différents secteurs. D’autant plus que nous souhaitons développer des partenariats avec les Comités d’Entreprise.

Pourquoi ce nom de La Basse Cour ?

Il s’agit d’un jeu de mot. Il fait, d’une part, référence à un lieu de rassemblement de publics variés et populaires et d’autre part, au dernier balcon des théâtres (appelé « le poulailler »). Ces places qui avaient une visibilité limitée, mais étaient plus accessibles financièrement.

En tant que café et lieu culturel, La Basse Cour est temporairement fermée. Comment gardez-vous le lien avec vos publics ?

Les spectateurs/spectatrices peuvent nous suivre sur Facebook et/ou s’abonner à la lettre d’information hebdomadaire. Nous travaillons aussi à développer notre visibilité sur Instagram.
Parallèlement, nous éditons une newsletter mensuelle, spécifiquement dédiée aux médias. Nous avons la chance que la programmation de la Basse-Cour soit suivie et relayée par le Dauphiné Libéré, Les Affiches ou le Petit Bulletin. TéléGrenoble et les radios locales nous mentionnent aussi régulièrement.
Certains journalistes qui nous connaissent bien, viennent d’ailleurs régulièrement vers nous, en quête de nouveaux sujets.

Quels contenus proposez-vous ?

J’ai malheureusement dû communiquer sur de nombreuses annulations de spectacles. Afin de ne pas lasser les internautes, j’ai aussi relayé les vidéos d’artistes de notre réseau et proposé des articles sur les coulisses de la Basse Cour.
L’un portait sur la création du café-théâtre et un autre sur son mode de fonctionnement. La majorité de notre public nous identifie comme une association, mais il m’a semblé intéressant de développer le sujet.

Qu’appréciez-vous particulièrement dans vos fonctions de communicante ?

Mes fonctions de Responsable de Communication me permettent d’être au cœur de l’activité du café-théâtre. J’aime aussi bien, travailler avec les deux autres salarié(e)s de la Basse Cour qu’avec les bénévoles, qui interviennent en soirée.
J’apprécie tout particulièrement les échanges avec les journalistes, ainsi que les liens privilégiés que j’ai pu nouer avec certains artistes.
Enfin, mon poste me permet d’assister à bon nombre de spectacles. Ce sont les avantages du métier !

Propos recueillis par Hélène Champetier-Gusella

Retrouvez toute l’actualité de la Basse cour sur :
son site web
sa page Facebook

*humoriste grenoblois et chroniqueur sur France Bleu – http://mickael-bieche.com